LOWLAND BROTHERS // New Morning, Paris
Ce soir du 8 avril, votre fidèle K-RPM ! a décidé de s’encanailler du côté soul du rock, alors direction le New Morning pour découvrir en live les Lowland Brothers, qui n’ont de frères pas le sang mais très certainement l’âme (the soul en VO, vous voyez le jeu de mot ? tagada tsouin-tsouin) et la connivence.

La première partie nous a emmené sur les plages de la côte ouest des US avec le surf rock tonique de The Fran Tones, pour le tout juste 2e concret du trio (et officiellement le premier parisien) composé de deux guitares et une batterie.
Les titres s’enchaînent au rythme des vagues californiennes. Rien de très neuf sous le soleil mais un rythme entraînant, et entraîné par la performance d’une danseuse impressionnante qui nous a direct embarqué d’un twist effréné dans les 60’s. Dick Dale et les Beach Boys ne sont pas loin.



A 21H30 entrent en scène les fameux faux frères. Ils viennent défendre là leur 2e album, Over The Fence sorti en octobre dernier et bien défendu déjà en radio (en tout cas sur Ouï FM).
Et clairement ils envoient du groove direct. Un son très « propre » (dans le bon sens du terme), la voix de Nico Portal (guitare/chant) est particulièrement nette et bien mise en valeur, accompagnée par une belle paire de … chœurs ! qui montent parfois haut dans les aigus avec le guitariste/percussionniste Hugo Deviers et le bassiste Max Genouel. Mention spéciale à ce dernier qui, à la différence de nombre de ses congénères, se montre particulièrement expressif pour un bassiste.
Les titres s’enchainent, de Little Big Man en référence au film mais aussi à propos de résilience, à Shadow Heroes, une « chanson qui parle des autres, de ceux qui rendent ce monde un peu moins pire » dixit Hugo. Des passages parfois rock, du groove, de la classic soul avec une reprise de The Relatives (Don’t Let Me Fall), on est vraiment à fond dans l’americana et le voyage fut beau.



Le côté très « pro » du groupe et leur aisance sur scène, rodés déjà sur une première partie de tournée en début d’année et pour laquelle il reste quelques dates (annoncées du moins) en mai, reflète vraiment cette passion et méritera certainement des salles un peu plus grandes.
Sensation confirmée par le public au rendez-vous qui semblait conquis, d’ailleurs le merchandising fut proprement dévalisé à la fin du concert.
On ne saurait trop vous conseiller d’y jeter une oreille surtout si vous êtes fan de Curtis Mayfield et des productions Dan Auerbach.



Une dernière petite anecdote pour la route : à la question « pourquoi ce nom de Lowland Brothers ? » et bien tout simplement nous dira Hugo : « parce qu’on vient tous de la campagne, qu’on aime la musique américaine et que ça sonnait bien même si aucun de nous n’est frère ! »
words & photos : Caroline Landré